Avant la crise sanitaire, 69% des salariés français se disaient désengagés dans leur entreprise, d’après une étude de Gallup de 2017. Pour des raisons multiples : rémunération insuffisante, manque de reconnaissance, charge de travail trop lourde… Cette situation s’est aggravée ces deux dernières années, dans un contexte où les confinements se sont enchaînés et où notre rapport au travail a été profondément modifié. Les attentes des salariés ont, elles aussi, changé : plus existentielles, elle se centrent sur le sens de leur métier, l’esprit d’équipe, les valeurs sociales et la Qualité de vie au travail (QVT). Le désengagement d’un salarié a un coût difficile à chiffrer pour une entreprise, mais ses répercussions sont, sans aucun doute, négatives. Focus sur 3 pistes d’actions pour y remédier.
- Une fatigue régulière
- Un manque de curiosité sur les projets
- Des absences à répétition
- Des retards réguliers
- Un repli sur soi ou de l’isolement
- Un manque de proactivité
- Un comportement désagréable et négatif
- Un travail négligé et de l’inattention lors des réunions
Pour s’assurer de la motivation d’un salarié, rien de tel que de lui permettre d’évoluer au sein de l’entreprise, de se dépasser et d’éviter de se sentir coincé dans une routine de travail. De manière générale, n’hésitez pas à impulser une QVT qui favorise la flexibilité et l’agilité, deux des attentes majeures des salariés découlant de l’aménagement des conditions de travail durant la crise sanitaire.
Ensuite, la formation permet aux salariés d’évoluer et de grandir en même temps avec l’entreprise, de développer leurs compétences et d’y renforcer leur investissement. Près d’un actif sur deux (48%) a déclaré souhaiter suivre une formation en 2021, d’après le Baromètre de la formation et de l’emploi de Centre Inffo. En redonnant du sens au travail, l’apprentissage et le perfectionnement peuvent être de très forts moteurs de remobilisation. Si le besoin d’évolution d’un collaborateur va au-delà de la formation, il faut peut-être creuser les possibilités en matière de mobilité interne.
Celle-ci permet souvent aux salariés de ne pas envisager des changements plus radicaux (démission, reconversion), tout en en répondant à leurs aspirations. Dans les deux cas – formation, mobilité professionnelle – les conseillers de Mon conseil en évolution professionnelle (Mon CEP) peuvent vous accompagner pour trouver les solutions les plus adaptées, que ce soit pour votre entreprise ou vos salariés.
90% des salariés jugent essentiel ou important que leur entreprise donne un sens à leur travail et 85 % estiment essentiel (38 %) ou important (47 %) qu'elle leur permette « de se sentir utiles aux autres ». Le sens est donc une composante essentielle de l’implication des salariés et de leur épanouissement professionnel. Pour le mettre en œuvre de façon concrète, n’hésitez pas à repenser vos actions de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). En donnant, par exemple, les moyens aux salariés de s’engager dans des missions de bénévolat pour des associations, dans du mécénat de compétences ou encore du mentorat. En prenant aussi des mesures innovantes : allongement du congé paternité, actions concrètes d’inclusion, intervention de personnalités sur des thématiques de société comme l’écologie, le féminisme, le genre… Toutes ces initiatives participeront à renforcer l’esprit d’équipe et le sentiment de chacun de faire partie d’une aventure collective. Vous pouvez également partager régulièrement avec vos collaborateurs sur l’histoire de l’entreprise, les valeurs véhiculées, sa culture et vision pour le futur. Vous rendrez ainsi chaque collaborateur acteur, à son échelle, de ces objectifs partagés.
Le désengagement d’un salarié n’est pas une fatalité, loin de là ! En mettant en œuvre des actions concrètes qui favoriseront Qualité de vie au travail, esprit d’équipe et lien social ou encore en leur donnant envie de s’investir dans la vie de l’entreprise et de se reconnaître dans ses valeurs, vous aurez toutes les clés pour remobiliser vos collaborateurs.
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