La vie d’une entreprise est rythmée par des changements et évolutions, choisis ou inattendus. Pour s’adapter au mieux et le plus rapidement possible, les entreprises doivent faire preuve d’agilité. L’une des clés pour y parvenir ? Une solide culture d’apprentissage. Voici quelques pistes d’actions concrètes pour vous approprier la notion et l’intégrer pleinement au quotidien de votre entreprise.
Une bonne culture d’apprentissage doit être vivante, évolutive et construite en lien permanent avec vos salariés. La formation en est une pierre angulaire. Pour que celle-ci ne soit pas perçue comme une contrainte mais bien comme une opportunité bénéfique à tous, n’hésitez pas à sonder le plus régulièrement possible vos collaborateurs, pour connaître leurs besoins et construire votre offre de formation en conséquence.
Côté formats, vous pouvez varier et innover ! Voici quelques exemples :
Très concrètement, vous pouvez mettre en place ces dynamiques de formation en vous appuyant sur plusieurs outils :
La culture d’apprentissage prend tout son sens quand les collaborateurs sont encouragés à partager entre eux conseils et expériences, tant d’un point de vue technique que pour les soft-skills. N’hésitez pas à décloisonner et à penser de manière « transverse » : des salariés exerçant des métiers différents dans des domaines qui n’ont a priori rien à voir, peuvent énormément apprendre les uns des autres.
Pour créer un environnement favorisant cette transmission, vous pouvez encourager vos collaborateurs à se rencontrer et à partager, lors d’événements internes ou externes, d’activités innovantes de team-building ou encore en leur permettant de travailler depuis où ils le souhaitent, y compris au sein des locaux.
Vous pouvez développer, en interne comme à l’externe, des initiatives comme le mentorat qui vise à développer l’apprentissage et les compétences interpersonnelles. Les salariés fraîchement arrivés peuvent être guidés dans l’entreprise par des profils plus expérimentés. Un excellent moyen d’assurer une transmission des connaissances et la présence d’un appui en cas de difficultés.
Le mentorat peut aussi être inversé ! La dimension intergénérationnelle est primordiale dans la culture d’apprentissage. Les profils les plus seniors peuvent transmettre leur expertise et capacité à gérer des situations délicates aux jeunes générations. Et les plus jeunes aident leurs aînés à maîtriser les nouveaux outils numériques !
La culture de l’apprentissage passe par la théorie mais surtout par la pratique. En laissant la latitude à vos collaborateurs d’expérimenter, vous leur laissez également la possibilité d’apprendre. Toute expérimentation comporte une marge d’erreur, souvent redoutée en entreprise. Vous pouvez mettre en œuvre des actions visant à rendre l’erreur, acceptée et acceptable, pour l’entreprise et les collaborateurs.
Prenons l’exemple de l’entreprise Etsy, mise en avant dans un article publié par Welcome to the Jungle. Les salariés y sont encouragés à apprendre les uns des autres notamment grâce à la création d’une école interne et d’une équipe dédiée à l’apprentissage aidant les salariés à optimiser leurs parcours professionnel et carrière. Les erreurs, intrinsèques à l’apprentissage, sont analysées au cours de blameless post-mortems (analyses a posteriori sans recherche de coupables).
Autoriser l’erreur encourage vos collaborateurs à prendre des initiatives sans craindre de se tromper ou de ne pas y arriver. Ce qui, à terme, vous permettra de rendre votre organisation plus agile et innovante.
Plus que jamais, dans une période de mutation globale du monde du travail, la culture d’apprentissage semble être une voie bénéfique à emprunter, tant pour les entreprises que pour ses collaborateurs.
Partager cet article